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Secteur : Services
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Métiers : Fleuriste
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Cédric Exare est fleuriste et dirige l'entreprise "Paradoxe" à Sucy en Brie. L'entreprise a investi dans un site internet marchand qui lui a permis de booster son chiffre d'affaires en quelques mois seulement.
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Pour moi, le numérique, c'est l'avenir : aujourd'hui, tout se passe sur internet, les annuaires papiers sont devenus totalement obsolètes alors que les versions numériques et les différents moteurs de recherche explosent, surtout avec les avis clients qui confortent le choix d'un commerçant pour le futur client. De nombreuses personnes se fient aux avis, positifs ou négatifs avant de se rendre chez un commerçant, recherchent le numéro de téléphone ou l'itinéraire GPS pour s'y rendre. Le bon référencement d’un site internet est nécessaire mais je trouve que la présence sur les réseaux sociaux est encore plus importante. Une petite enquête menée au sein de notre shop nous a montré que sur 10 personnes interrogées, au moins 8 affirment être présentes sur Facebook. (clientèle entre 28 et 65 ans) et 5 personnes sur 10 sont présentes sur Instagram. Je possède un site marchand depuis quelques mois, qui nous permet d'expédier des bouquets et des créations en moins de 24h dans toute la France Métropolitaine ! Cette activité débute seulement mais sur ses premiers mois de lancement, elle génère un chiffre d'affaires supplémentaire de 10 à 15%. La promotion du site est assurée par nos comptes Facebook et Instagram, que nous alimentons quasi-quotidiennement. La clé sur le net ? Ne pas s'endormir, actualiser et alimenter régulièrement les réseaux sociaux, mettre à jour le site avec des nouveaux produits, publier des newsletters, faire un mailing ciblé, des jeux concours sur les réseaux sociaux… Bref, tout ce qui peut faire parler de notre enseigne. Certaines commandes peuvent arriver par tous les biais : site internet, mails, et même Facebook et Instagram. Il faut pouvoir se remettre en question, assurer une bonne qualité de produits/services et communiquer simplement et régulièrement dessus. Le mode de consommation a bien changé en peu de temps, et nous, artisans, devons changer en même temps si nous voulons continuer d’exister.